Le Printemps du Vin est présenté dans les deux caves de l'Abbaye: la Cave des Blancs-Moussis et la Salle des Gardes.
L’atmosphère très personnalisée que nous y recherchons ne permet pas de battre des records du nombre d’exposants mais nous n’en avons ni l’envie, ni la structure nécessaire; notre objectif prioritaire est de présenter au public un niveau qualitatif rarement atteint dans les manifestations de grande ampleur.
Ce ne sont pas les viticulteurs du socle fondateur comme Didier Vordy, Jacques Maubert, Thierry Pillault, Philippe Fabrol, André Allingrin et le caviste portugais Pedro Pereira qui vont nous démentir.
Tous nos remerciements vont donc aux responsables de l’Abbaye et du Centre Culturel pour l’occasion qu’ils nous donnent de partager avec nos visiteurs cet environnement prestigieux.
La Salle des Gardes et la Cave des Blancs-Moussis, leur histoire en quelques mots…
Comme il n’y a jamais eu de gardes dans la principauté, on peut imaginer que ce nom a été conservé davantage pour son côté épique que pour des raisons historiques.
Faisant partie d’un vaste plan de reconstruction conventuel élaboré dès 1714, cette salle est inaugurée par le Prince-Abbé Jacques de Hubin en 1778. Les belles voûtes d’arêtes qui s’étendent sous le Réfectoire des Moines reposent sur des colonnes quadrilobées romanes, qui proviendraient de la crypte de l’ancienne abbatiale ou d’une autre chapelle de l’abbaye. L’usage réservé à cette cave reste inconnu. Lors de sa rénovation en 1982, un des deux puits retrouvés sous le pavement a été fouillé sur une profondeur de 6 mètres et réaménagé. Ces puits prenaient l’eau du bief de l’Amblève toute proche.
La Cave Romane ou Cave des Blancs-Moussis a vu ses fondations commencer en 1782. L’ensemble du bâtiment qui abritera la « Contorie » (les bureaux de l’administration de l’abbaye et de la principauté) sera achevé en 1787. L’affectation de cette cave est inconnue ; son voûtement en brique lui donne un cachet particulier, mais qui semble plus ancien qu’en réalité.
En quête d’une salle pour organiser ses festivités du Laetare, la toute jeune et très dynamique confrérie des Blancs-Moussis releva, en 1959, le défi de transformer ce qui était devenu, avec le temps, un débarras communal en un très typique espace festif. Il fallut évacuer des tonnes de gravats et, l’année suivante, couvrir le sol en terre battue de dalles en schiste provenant des cuves de tanins d’une aile voisine. En effet, celle-ci avait été transformée en tannerie après avoir abrité les appartements du Prince-Abbé.
L’équipement très complet dont ces locaux sont pourvus en font des salles accueillantes à tout point de vue, et notamment, pour organiser le repas d'accueil des vignerons entourés des bénévoles du club organisateur.